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Lors d'une transaction entre une entreprise et un tiers, une facture doit obligatoirement être émise. Régie par le code du commerce, elle répond à des règles bien précises et des mentions obligatoires doivent impérativement y figurer. Ne pas facturer, produire une facture incomplète ou inexacte, volontairement ou pas, constitue un délit sévèrement sanctionné par la loi.
Aujourd'hui on reprend les bases et on vous explique tout ce que vous devez savoir sur les factures : mentions, conservation, défaut de facturation, sanctions...
Reprenons à la base
La facture est un élément qui permet de prouver une transaction commerciale et les conditions de cette transaction. C'est donc un document très important au niveau juridique qui est réglementé par la loi, de son émission jusqu'à sa conservation.
Elle doit contenir un certain nombre de mentions obligatoires et doit répondre à une durée de conservation de 6 ans minimum et dans des conditions particulières.
Les mentions obligatoires d'une facture
Les conditions de conservation
Le défaut de facturation : késako ?
La facture est un papier très important au niveau juridique. On parle de défaut de facturation dès lors que l'une des règles, établies par le Code du Commerce, énoncées plus haut n'a pas été respectée : s'il manque une mention obligatoire, si une information est erronée ou imprécise, si la facture n'est pas conservée par l'entreprise ou pas dans les bonnes conditions, si elle n'a pas été émise du tout ou si elle n'a pas été comptabilisée !
Depuis la mise en place progressive de la facturation électronique obligatoire et de la transmission des données pour certains paiements, secteurs d'activités et entreprises, le non-respect du recours à la facturation électronique peut être considéré comme un défaut de facturation !
Le défaut de facturation : les sanctions
Ne pas délivrer une facture ou ne pas comptabiliser la transaction est sanctionnée d'une amende fiscale égale à 50% du montant de la transaction. Si la transaction a bien été comptabilisée l'amende est réduite à 5% du montant.
Le montant de cette amende est plafonnée et ne peut donc excéder 375 000€ par exercice ou 37 500€ par exercice si la transaction a bien été comptabilisée. En cas de récidive dans un délai de 2 ans, la personne encours une amende pouvant aller jusqu'à 150 000€.
La preuve de la bonne comptabilisation de la transaction, permettant de bénéficier du taux réduit de 5%, peut être apportée à tout moment, sans délais, y compris par voie de réclamation contentieuse.
Les amendes sanctionnant le non-respect des obligations de recours à la facturation électronique et à la transmission des données relatives à certains paiements, ne sont pas applicable en cas de première infraction durant les années 2019, 2020 et 2021. Cependant, il faut impérativement que l'infraction ait été réparée spontanément ou sous 30 jours après première demande de l'administration.